L’EPS Barthélemy Durand confirme son rôle pivot et structurant en Grande Couronne
L’e-santé, un élément essentiel dans le parcours de soins
« Des outils numériques sont désormais utilisés ou en cours de développement par nos équipes médico-soignantes pour la prise en charge de diverses pathologies : communication augmentée dans les troubles du spectre de l’autisme, remédiation cognitive et cognition sociale avec l’outil RC2S+ issu d’une recherche nationale, traitement des phobies et des TOC, détection précoce de l’entrée dans la pathologie mentale », a déclaré Marie-Catherine Pham, directrice.
Un schéma directeur immobilier à 10 ans renforçant son positionnement de référence en matière de prévention, détection précoce et rétablissement
« Notre schéma directeur immobilier, voté fin 2018 par les instances et traduit dans notre ambitieux Plan pluriannuel d’investissements (PPI) 2019-2023 de 44 M€, vient d’être approuvé par l’ARS. Il optimisera notre implantation territoriale, l’évolution de nos sites hospitaliers et la lisibilité de nos activités de recours, en accompagnement du projet d’établissement ».
Le positionnement innovant et de recours de l’EPS BD pour la détection précoce chez les jeunes adultes s’est fortement développé en 2018. « Nous sommes ainsi engagés dans une recherche nationale avec 12 CHU et dans un projet de réalité virtuelle original à destination des familles des jeunes, projet mené avec le LabforSims de la faculté Paris Sud ». L’offre départementale de remédiation cognitive et réhabilitation de l’établissement a, par ailleurs, vu sa place de référence s’affirmer, avec notamment le démarrage du programme Profamille, unique en Essonne, en lien avec le GHU Paris psychiatrie et neurosciences et figurant parmi les priorités du Projet régional de santé (PRS). « Nos initiatives structurantes à destination des aidants ont été particulièrement remarquables en 2018 ».
Les premières consultations de recours en psychiatrie périnatale et parentalité ont été lancées, assurant notamment la prise en charge des troubles anxieux, phobiques et des TOC et le déni de grossesse. L’établissement a également développé son expertise dans le domaine des psychotraumatismes.
En outre, le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale, autisme, polyhandicap et handicap génétique rare, pilote de la filière nationale, cité dans l’Instruction interministérielle sur les Projets territoriaux de santé mentale (PTSM), « a supervisé en 2018 l’ouverture d’un centre relai en région, à Limoges, inauguré en présence de l’EPS BD et du directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Par ailleurs, un « bébé centre » devrait se mettre en place sous notre impulsion, à la demande du gouvernement du Québec, à Montréal et Sherbrooke ». L’EPS BD recevra, dans ce cadre, la directrice générale du CHU de Sherbrooke début février 2019.
Le développement des relations internationales s’est aussi traduit par la signature d’une convention avec une clinique indienne et son centre de recherche. Enfin, « nous avons franchi un cap en matière de recherche, avec l’obtention de 100 K€ suite au dépôt de deux projets de recherche, notre participation à des recherches nationales (PHRC, PHRIP, PREPS) et des liens étroits avec nos partenaires, tels que la faculté de Rouen pour la recherche infirmière. Nos thématiques de recherche sont ainsi liées au développement de nos centres de référence et à nos partenariats universitaires ».
Une politique RH socialement responsable
En 2018, l’EPS BD a été très actif en matière de qualité de vie au travail. Action originale de prévention du burn-out des soignants, médecins et internes compris, les ateliers de « Mindfulness » organisés à l’EPS BD ont été distingués par le prix Innovation RH 2018 attribué par la FHF, l’adRHess et la MNH. « L’EPS BD s’est aussi investi dans une recherche régionale sur le stress et l’épuisement des médecins avec le DTRF ».
Preuve de notre investissement dans le capital humain et la transmission, notre engagement très actif en matière d’enseignement et formation a été reconnu par la validation de trois formations de l’établissement par l’agence nationale DPC.
Un engagement territorial particulièrement dynamique
« 2018 a vu la poursuite de notre engagement territorial sans faille vis-à-vis de nos partenaires, hôpitaux publics, privés, établissements médico-sociaux, médecine de ville et collectivités territoriales ». En témoigne la signature de conventions avec le CH Manhès (membre du GPS 91) à Fleury-Mérogis et avec l’Institut mutualiste Montsouris mais aussi la déclinaison de sa convention stratégique avec l’AP-HP via des postes partagés (MCU-PH, assistant partagé) concernant la recherche en addictologie avec Paul-Brousse et la dépression résistante en lien avec le futur mood center de Bicêtre.
« Mais l’enjeu territorial majeur en 2018, c’est le PTSM, piloté par notre établissement, en lien étroit avec l’ARS et le Conseil Territorial de Santé (CTS) qui mobilise plus de 300 personnes », a poursuivi Mme Pham, en tant que présidente de la commission spécialisée en santé mentale du CTS de l’Essonne. « Ces travaux de diagnostic territorial partagé, qui doivent aboutir mi 2019 sont organisés autour de trois axes : entrée dans le parcours de prise en charge, prévention et gestion de l’urgence et de la crise et parcours de vie et de soins sans rupture ».
2019 : des projets déterminants pour le parcours de soins
« Clairvoyance et vision stratégique avaient permis à notre établissement d’anticiper les orientations nationales et régionales du PRS, de la stratégie nationale « Ma santé 2022 » et des différents plans gouvernementaux. Cela positionne l’EPS BD comme étant en pointe dans son domaine, et doit permettre d’accompagner le financement du projet d’établissement 2017-2022 et du CPOM, de notre hôpital assurant un rôle pivot et structurant en Grande Couronne ». La politique de mécénat se développe d’ailleurs avec la création d’une fondation.
Plusieurs filières de soins auront une actualité particulière en 2019. « Nous avons été retenus pour créer l’une des trois unités renforcées de transition d’Île-de-France pour les troubles complexes d’autisme, à couverture interdépartementale pour les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise ». L’EPS BD prévoit également de déployer le dispositif de recontact après tentative de suicide de type « Vigilans », et d’adosser une équipe mobile de crise et de prévention du suicide à ses deux centres de crise départementaux, axes qui ressortent des groupes de travail du PTSM et des demandes des usagers.
En matière d’e-santé, le site étampois dédiera un pavillon à la simulation en santé, intégrant les dernières évolutions technologiques, et offrant aux professionnels et, plus largement, ceux du Sud-Essonne, la possibilité de se former au plus près de leur environnement de travail. « Ce lieu doit aussi constituer un point de ralliement pour des start-up développant des outils technologiques en santé ». L’EPS BD a ainsi obtenu un financement pour l’achat d’un mannequin de simulation supplémentaire pour ce nouveau bâtiment et pour le développement d’un scénario de réalité virtuelle.